Bucharest vu par des yeux français

"Bucharest, soit on l'aime, soit on l'aime pas du tout" - c'est l'avertissement du guide routard au tout débout.

L'immersion dans la réalité bucharestoise n'est pas venue sans un sentiment de dépaysement. D'ailleurs c'était la première visite dans une grande ville de l'Europe de l'Est.

Bucharest - un sacré mélange

Bucharest n'est pas une ville ordonnée de l'Occident et chaque période a laissé ses empreintes dans un sacré mélange de beau et de moche, de familier et de différent. L'architecture communiste de mutilation urbaine est bien représentée par les blocs à perte de vue, moins au centre mais omniprésents vers la banlieue. Tous ces batimênts sont entourés de verdure. Bucarest est une ville verte avec beaucoup d'arbres et beaucoup de parcs.

La présence des témoignages des differentes époques - les batiments de la période communiste à côté des petites églises présentes un peu partout, les belles batiments du XIXème siècle, dont un bon nombre laissées en ruine, les grandes affiches publicitaires, à Piata Unirii mais aussi un peu partout sont des éléments qui font partie du visage de la ville et qui choquent ceux qui ont pas vécu le quotidien des pays communistes et l'envie des communistes de tout changer, de raser tout ce qui était avant pour le recréer.

Bucharest n'est pas une belle ville mais une ville émergeante. On ressent une sorte d'énérgie de renouvelement.C'est une ville dynamique en train de changer et qu'on reconnaitra plus si on revient au bout d'un certain temps.

Peut être que pour ceux qui veulent faire du tourisme "classique" Bucharest n'est pas la ville à visiter. Mais c'est sur que cette ville ne peut pas laisser quelqu'un indifférent. C'est une ville qui choque, qui fascine, qui fait remettre en question des choses qui donne envie d'y retourner pour voir comment ça va changer. Ou ne jamais revenir...

Merci Stéphanie et Antoine pour les photos et Jess et Julien pour les discussions tard dans la nuit devant un verre de vin roumain :) Il y a encore beaucoup de choses à raconter sur Bucharest, mais je vais m'arrêter là.